Confortablement installé autour d’une tasse de thé chez un ami, je narre à celui-ci les grandes lignes d’un projet de coopération éducative internationale dans lequel je suis partie prenante. Et j’explique que mon rôle est de mettre au point, avec une équipe, des parcours de formation en direction d’enseignants, qui, prenant appui sur des ressources numériques dont nous ne sommes pas les auteurs, dois-je le préciser, visent à favoriser leur exploitation optimale. Laissons de côté l’aspect numérique sans utilité pour le propos de cette chronique. Devant un intérêt tout relatif manifesté par mon interlocuteur, je parviens à le relancer en précisant que ce que nous cherchons à faire avant tout est de développer la réflexivité.