ACCOMPAGNER, C’EST TOUT À LA FOIS…
L’accompagnement offre avant tout un cadre neutre, bienveillant, sécurisant, fondamentalement non jugeant, où les propos sont accueillis en toute confidentialité.
YZ consultant propose deux options qui n’ont évidemment pas les mêmes fonctions
Le coaching individuel
L’accompagnement de collectifs de travail
Il intervient dans 3 principaux types de situation :
La demande individuelle peut naître d’une période de turbulence dans la vie sociale ou professionnelle. Il peut s’agir d’un conflit avec des collègues ou la hiérarchie, ou d’événements qui déstabilisent la personne. Des incompréhensions naissent lorsqu’on est face à une institution qui donne le sentiment de ne pas prendre en considération l’individu (ex. un différend entre l’école et la famille). Pour analyser la situation, pour rechercher et tester des solutions, un lieu neutre où l’on puisse être écouté en toute confidentialité et sans être jugé peut s’avérer très utile.
De nombreuses personnes sont mues par un désir légitime d’évoluer : obtenir une promotion, prendre plus de responsabilités, envisager une transition (ex ; reprendre des études, changer de métier). La voie pour y parvenir n’est jamais toute tracée, et il y pas mal de concurrence. Le conseil en orientation peut constituer une première réponse, mais ne suffit pas toujours. Les préparations techniques assurées par les universités ou d’autres officines fournissent les contenus, les entraînements et les conseils. Elles sont souvent indispensables mais ne suffisent pas non plus. Le coaching permet de clarifier son projet et peut amener à l’infléchir.
Même lorsque la transition a réussi, on s’aperçoit qu’il n’est pas si facile de changer de posture. L’exercice d’une fonction d’encadrement par exemple ne va pas de soi : animer, piloter, manager, diriger s’apprennent assez peu dans les livres ou sur les bancs d’une école. Autre exemple : le passage à un statut de formateur. Avec le cadre confidentiel et non jugeant du coaching, on peut mieux exprimer ses hésitations et ses doutes, examiner ses tâtonnements. Grâce à l’appui du savoir-faire du coach, on va pouvoir analyser ses motivations, améliorer ses méthodes et augmenter sa capacité de réussite.
Le coach n’est pas un expert technique, il ne connait pas nécessairement le domaine d’exercice de celui-celle qu’il accompagne. Il connait bien en revanche le processus de développement de la personne. Il a l’expérience des rapports du sujet avec les institutions, le langage, les règles de la société, le milieu professionnel, le milieu scolaire…
Attention : cette offre ne concerne pas des personnes dites “en fragilité psychologique”, à qui il est recommandé de consulter un spécialiste
Accompagner et former, quelle différence ?
Elle n’impacte pas seulement les individus mais aussi toute l’organisation. Ces changements inquiètent à juste titre. Même positive, la réforme implique des réaménagements dans les rapports professionnels : des habitudes à sacrifier, de nouvelles routines à installer, des protocoles à roder.
La hiérarchie prévoit en général tout un cortège de formations. Le mécanisme en est souvent pensé en mode démultiplication du « haut » vers le « bas ». Elles apportent l’information utile et amplifient les occasions de rencontres et d’échanges. Or, de retour dans le service, l’établissement, l’unité opérationnelle, tout cela s’oublie progressivement, le « SAV » n’est guère assuré.
Une formation de proximité peut être quelques fois obtenue, et il ne faut pas hésiter à s’en emparer. Elle risque de rester sur le strict terrain technique et opérationnel, négligeant la dimension humaine des relations, composante importante du succès de la mise en œuvre de la réforme.
Si c’est une association qui se constitue, ses membres fondateurs peuvent avoir besoin de conseil et d’expertise techniques (formalités administratives, gestion, site internet, etc.). Ils auront en outre besoin de préciser et de clarifier le projet, de concevoir une stratégie de développement. L’accompagnement fonctionne comme un coaching collectif.
Y compris dans une entreprise ou un établissement, les hommes et les femmes qui y exercent sont de plus en amenés à se voir conférer une part d’autonomie dans la mise en œuvre du projet plus global. Si chacun se limite à réaliser les tâches qui lui sont prescrites, l’organisation fonctionne en mode « basique ». Pour que le système produise plus que la somme des actions individuelles, il importe que les agents se constituent en un collectif de travail. Cela ne se fera pas sans une volonté d’avancer, mais n’ira pas non plus sans tensions, sans débats et phases de découragement. L’accompagnement aide à clarifier les enjeux, facilite la gestion des conflits, garantit le respect de la parole de chacun et peut assurer des médiations.
Il obéit à des règles qui se rapprochent de celles du coaching individuel, mais avec des différences importantes.
Avant tout, il nécessite l’adhésion de toutes les personnes, même quand elles sont désignées par l’autorité hiérarchique dans le cas d’une entreprise ou d’un établissement.
Souvent au démarrage, le « collectif » n’existe pas vraiment : c’est une collection d’individus, dans le meilleur des cas mus par une visée commune, mais non détachés d’intérêts particuliers pouvant être divergents.
L’art de l’accompagnateur consiste à faire émerger les débats, les oppositions, les controverses qui peinent à se déclarer : soit que le groupe veuille préserver sa convivialité tranquille ; soit qu’il se sente davantage soudé « contre »… le chef, l’institution, la réforme imposée ou… risquée pour le confort de sa routine. Une fois ce cap franchi, bien sûr il faudra explorer les solutions et favoriser les compromis.
Le terme formation renvoie usuellement au monde du travail dans lequel on recherche la meilleure adaptation du salarié à l’emploi. Il y a un côté technique, indispensable. Celui qui travaille sur poste informatique doit manier l’ordinateur et utiliser les logiciels appropriés aux tâches à accomplir. S’il change d’emploi, il lui faudra se former aux nouvelles exigences et aux nouveaux outils, à d’autres procédures.
Pour optimiser les ressources et minimiser les coûts, les organisations ont développé depuis longtemps des formations collectives, en regroupant les agents en fonction de leurs besoins ou au regard d’autres critères. Mais les objectifs demeurent identiques.
Or, celui qui apprend un métier ou qui doit acquérir de nouvelles méthodes ne manque pas de se tourner aussi vers des collègues, à moins que son employeur ne lui attribue un tuteur.
Le tutorat est une relation duelle qui permet d’aller au-delà des aspects techniques pour appréhender les compétences transversales et affiner le geste professionnel. Il se situe en quelque sorte entre la formation classique et l’accompagnement.
Que ce dernier soit individuel ou collectif, sa visée change du tout au tout. Il ne s’agit plus de transmettre des connaissances et des informations, il s’agit encore moins de former à des méthodes ou à des protocoles de travail. La fonction essentielle de l’accompagnement est de conduire les personnes – seules ou en groupe – vers la réalisation de leurs projets professionnels. Sont alors posées les questions de l’éthique et de la responsabilité, la question des rapports entre une prescription institutionnelle plus ou moins détaillée et l’expression d’une singularité qui contribue à la réalisation de soi.