On connait l’existence des délégués de classe, on l’a peut-être été, rêvé de le devenir, ou refusé la « corvée » voire récusé un rôle de « fayot ». Depuis 1969, au collège et au lycée, ils sont élus. C’est pour partie un effet des événements de mai-juin 68 où l’on revendiqua, entre autres, une école plus démocratique dans son recrutement et aussi dans son fonctionnement. La réalité des missions a-t-elle tenu ces promesses ? Est-on si éloigné des « commis » du cahier de textes et du registre d’appel, désignés volontaires, qui les ont précédés ? Comment aller beaucoup plus loin ?